"You can tell when people like you. You can't describe it but you know it" An exploration of 'care' from the perspectives of mental health clients and case managers: towards a transformative education

This qualitative study explores the construct of care from the perspective of people diagnosed with severe mental illness as well from the perspective of mental health case managers. The study explores what it is like for case managers to care about their clients, and what it is like for clients to feel cared about by their case managers. The design of the study builds on the ways in which care is conceptualized in the literature, notably care as a noun (care as a provision), care as an adjective (to describe a quality in a person or of a relationship) and care as a verb (to care about someone). Nineteen (n=19) persons diagnosed with mental illness were interviewed. Five (n=5) persons employed as mental health case managers were also interviewed. Interviews were transcribed and analyzed using Malterud's method of analysis called "Systematic Text Condensation" (STC, 2012). The present study is the first known to this author that uses STC for education research. It is also the first known study that uses STC to explore two perspectives on the same phenomenon.One of the goals of the study is to consider the implications of the experience of care for a professional education that addresses the challenges faced by mental health case workers while at the same time considering the expressed needs of clients. Perspectives and stories about care provide insight into areas often neglected in case managers' education. The findings point to the importance of interrogating taken-for-granted assumptions about the nature of professional relationships. For clients, the experience of being cared for will, at times, require that workers "break the rules." The workers in the study struggle with these boundaries, as they attempt to maintain a certain level of distance while at the same time remain authentically connected to their clients. The findings call for a "transformative education," an education that encourages a form of self-reflection which addresses how worker biases are often communicated to clients via subtle gestures, and hence potentially perpetuate the very stigma workers seek to avoid.Cette étude qualitative est une exploration de l'expérience de la sollicitude (care) du point-de-vue des personnes atteintes de maladie mentale grave et du point-de-vue des gestionnaires de cas en santé mentale. L'étude est fondée sur les trois conceptualisations de la sollicitude qu'on retrouve dans la littérature, notamment sollicitude comme un nom (soins en tant que disposition), comme un adjectif (pour décrire une qualité d'une personne ou d'une relation) et comme un verbe (se soucier de quelqu'un). Dix-neuf (n = 19) personnes diagnostiquées avec une maladie mentale ainsi que cinq (n = 5) personnes employées en tant que gestionnaires de cas en santé mentale ont étés interviewées. Les entretiens ont été transcrits et analysés en utilisant la méthode de Malterud d'analyse appelé "Systematic Text Condensation" (STC, 2012). La présente étude est la première connue de l'auteure de cette thèse qui utilise STC pour une étude ancrée en éducation. L'un des objectifs de l'étude est d'examiner les implications de l'expérience de la sollicitude pour une formation professionnelle qui répond aux défis auxquels sont confrontés les gestionnaires de cas en santé mentale tout en répondant aux besoins exprimés par des clients. Les perspectives des gestionnaires et des clients nous pointent dans des directions souvent négligées dans la formation professionnelle. Pour les clients, l'expérience d'être soignés avec sollicitude, parfois, exige que les gestionnaires «enfreignent les règles." De leur côté, les gestionnaires s'efforcent de naviguer un point de tension entre l'importance de maintenir un certain niveau de distance et en même temps rester liés de façon authentique à leurs clients. Les conclusions appellent à une «éducation transformatrice» qui encourage une réflexion sur sa pratique et qui permet aux gestionnaires d'interroger leurs préjugés, lesquels sont souvent communiqués aux clients par de gestes subtils, et qui, par le fait même, contribuent à perpétuer la stigmatisation des personnes souffrant d'une maladie mentale